Sophie Rolland (avec Reuters) | 22/11/2012
Monthly Archives janvier 2013
[Fitch Ratings / AFP / news-banques.com] La réforme bancaire n’empêchera pas un éventuel soutien de l’État
La réforme bancaire, dont le texte a été présenté mercredi en conseil des ministres, “ne modifiera pas le soutien de l’Etat envers les banques”, considère l’agence d’évaluation financière Fitch Ratings dans une note.
Le texte prévoit notamment de doter l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), le superviseur bancaire français, de pouvoirs d’intervention renforcés en cas de défaillance d’un établissement.
Il s’agit notamment de “faire peser le coût d’une faillite sur les actionnaires et les créanciers, et non pas sur les clients ou les finances publiques”, selon une source proche du ministère de l’Economie.
Pour autant, Fitch juge que la réforme “devrait laisser inchangée la dynamique de soutien aux banques du pays” par l’Etat.
[Finance Watch] Lettre ouverte à Pierre Moscovici
Monsieur le Ministre,
Lors du discours que vous avez prononcé le jeudi 15 novembre en clôture des entretiens de l’AMF, vous avez déclaré que la loi bancaire qui serait présentée en Conseil des ministres le 19 décembre serait un « grand marqueur de l’action gouvernementale ». Vous avez également déclaré qu’il y aurait « un avant » et « un après » et que « la retouche cosmétique, l’ajustement à la marge, les petits pas » n’étaient pas ce que l’on attendait du gouvernement. Finance Watch partage avec vous la conviction que la retouche cosmétique et l’ajustement à la marge ne sont pas ce dont la société française a besoin en matière bancaire.
[Arrêt sur images] Réforme bancaire : les députés invités à l’alourdir
Par Anne-Sophie Jacques le 19/12/2012
Source : ASI
À minima, prometteuse ou mortifère, cette grande réforme bancaire adoptée en Conseil des ministres ce mercredi 19 décembre ? Tout dépend de qui vous répond, le ministre ou les associations. La presse est cependant quasi unanime et estime, pour reprendre un titre de Libération, que « le gouvernement ne fait pas sauter les banques ».
[Marianne] Pourquoi la réforme des banques est bien une capitulation
Pour Pierre Moscovici, Marianne a tort. Loin d’être la «capitulation», comme le titre notre hebdomadaire cette semaine, et comme l’estime à la fois Finance Watch et bon nombre de spécialistes des banques, sa loi bancaire qu’il a fait adopter ce mercredi 19 décembre en conseil des ministres est « précurseur en Europe ». L’affaire est de la plus haute importance politique. Cette réforme doit être« l’acte fondateur de mon action », explique-t-il.
Celle qui donnera – enfin – sens et consistance à une politique qui en manque singulièrement. Devant les étudiants attentifs, réunis le 23 novembre dans le grand amphithéâtre de l’école supérieure de commerce, le ministre de l’économie et de finances célèbre « le retour du politique », et présente un contenu d’apparence fort volontariste : «identification et contrôle des risques », séparation des activités, suppression des activités « immorales ». Hélas, quelques jours plus tôt, l’entourage du ministre dévoilait aux journalistes le contenu réel du projet de loi quelques jours plus tard, où prédominait le sentiment de pusillanimité. En fait la loi défend d’abord le modèle de « banque universelle » à la française, ce à quoi tenaient d’abord la corporation bancaire.
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[L'Expansion / L'Express] Pourquoi Moscovici ne convainc pas sur sa réforme bancaire
Par Julie de la Brosse - publié le 19/12/2012 à 19:35
Source : L’express
Le ministre de l’Economie a présenté ce mercredi la réforme bancaire censée séparer les activités utiles à l’économie des activités de spéculation. Mais les explications de Pierre Moscovici ne sont pas convaincantes.

Pierre Moscovici s’est livré ce mercredi à un exercice de justification un peu laborieux. Devant un parterre de journalistes, le ministre de l’Economie est venu présenter la très attendue réforme bancaire. Très attendue notamment parce que figurant à l’engagement 7 du programme présidentiel: « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi de leurs opérations spéculatives », avait promis François Hollande, au lendemain du salon du Bourget, où il avait fait de la finance l’ennemi à abattre.
[L'Express] Pour la gauche du PS, la réforme bancaire est « floue » et pas assez radicale
Par Emmanuelle Drouineau, publié le 20/12/2012
Source : L’Express
L’exécutif a présenté mercredi son projet de réforme bancaire en Conseil des ministres. Cette traduction législative d’une des idées phares de la campagne de François Hollande laisse un goût d’inachevé à Emmanuel Maurel, figure de l’aile gauche du Parti socialiste.
« On constate un glissement indéniable dans le discours du président », relève Emmanuel Maurel, secrétaire national du PS.
[La Tribune] Pierre Moscovici présente sa réforme bancaire… mais ne convainc pas
Sophie Rolland | 19/12/2012
Source : La Tribune
Le ministre de l’Économie et des Finances est à la peine pour défendre son projet de loi sur la séparation des banques. Le texte apparaît très en-dessous des attentes. Il ne propose d’isoler qu’une part infime de l’activité des banques et n’interdit en réalité aucunement des activités pourtant décrites comme nocives comme le trading à haute fréquence.
Réforme bancaire : Osborne devra-t-il faire sans le soutien du Parlement ?
Plus des deux tiers des députés britanniques sont pour une séparation des activités bancaires, alors que le chancelier prône l’isolement. Et ce sont les membres de sa coalition qui sont les plus virulents.
La pression s’accentue sur le chancelier britannique, George Osborne. Après la publication en fin de semaine dernière des conclusions de la Commission sur les normes bancaires, qui appelaient à aller plus loin que la réforme actuellement envisagée, c’est la parution d’un sondage qui vient remettre de l’huile sur le feu. Cette enquête, qui a été menée par Ipsos Mori et consultée par le Financial Times, donne le point de vue des parlementaires britanniques sur la question. Plus des deux tiers soutiennent la séparation des activités bancaires, afin que le contribuable n’ait plus à renflouer un établissement malade.
[Les Echos] Banques-La droite et une partie de la gauche parlent d’un recul
La réforme bancaire présentée par le gouvernement va beaucoup moins loin que ce qu’avait promis François Hollande, estiment des députés de droite et de gauche, mais les premiers s’en réjouissent tandis que les seconds condamnent ce « recul ».